L’instinct, notre ressenti, notre émotion, notre parallèle avec le monde animal quand on parle d’instinct grégaire, de survie, de conservation, primitif.
D’ailleurs on dit que l’homme est un animal grégaire ! Qu’il s’agisse de l’une ou l’autre espèce, l’instinct grégaire les poussent à se rassembler, à s’imiter, à avoir le même comportement. Le grégarisme est la tendance chez les animaux à former des groupes sociaux. La hiérarchie est présente pour rappeler que dans tout groupe il y a des règles, et que chez l’homme comme l’animal l’instinct grégaire se définit comme l’obéissance à la masse parfois de manière aveugle et sans réflexion.
Selon Nietzsche, une des causes du malaise de notre civilisation est définie comme « un animal grégaire, un être docile, maladroit, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui. L’individu grégaire obéit sans penser, se laisse conduire comme un mouton dans un troupeau. » On retrouve d’ailleurs dans l’étymologie du mot grégaire qui vient du latin «gregarius » le mot troupeau.
Si on parle d’instinct de survie, on pense plutôt à l’intuition qu’à la raison. Comme chez les animaux l’homme a un comportement automatique et inconscient qui est de préserver sa vie s’il est en danger. Dans les 2 groupes l’instinct fait référence à une tendance innée, héréditaire et accomplie. Pour l’homme notre cerveau est conçu pour réagir de façon instinctive face au danger. Or l’animal lui est déterminé dans son instinct par la nécessité.
L’instinct de conservation pousse un être vivant à lutter pour son existence quand elle est menacée. C’est un instinct de base inné mais puissant. Pour nous c’est le lien incontestable entre le biologique et l’émotionnel, présent quand une menace sur la vie nous oblige à réagir. L’animal lui a cette capacité innée à agir pour assurer sa survie. Dans tous les cas, il est question d’auto protection face à la peur.
Et qu’en est-il de l’instinct primitif commun aux hommes et aux animaux ?
C’est une tendance naturelle à veiller à leur propre conservation, à celle de leurs petits ou de leurs enfants, et à celle de leur espèce ou de leur groupe social. En fait, l’homme comme l’animal réagit de façon instinctive, innée et selon ses propres règles. Notre instinct primaire nous a permis depuis toujours de survivre en analysant la situation et notre capacité face au danger : fuir ou attaquer.
Il dirige notre vie, nous impose de rester attentif sous peine de nous mettre en danger. A nous de nous préserver en restant vigilant et observateur pour notre survie, alors que celui qui est heureux et inattentif s’expose plus au danger par manque d’écoute de soi. Chez l’homme comme chez l’animal, nos mécanismes de pensée et d’action ont en commun notre instinct primaire qui est programmé sur « DANGER », soit le négatif.
Pour l’homme qui marque sa différence par rapport au règne animal, il peut sortir de ces schémas négatifs en gagnant en autonomie, en évitant les mauvaises actions, et en cultivant les bonnes. C’est notre capacité de transformation.
Si j’ai voulu ce parallèle entre l’homme et l’animal, c’est pour démontrer que pour les deux il y a une vie en commun, en groupe, avec cette force instinctive et pulsionnelle qui devient notre capacité à faire face en cas de danger. Ne dit-on pas que l’union fait la force !