Quel sentiment étrange qui en dit long sur nous, notre environnement, nos réactions. Quel que soit l’évènement qui déclenche la peur, c’est l’activation de l’amygdale au niveau neurologique qui déclenche le processus réactionnel.
La peur se décline dans un registre de graduations que le langage exprime sous différents mots :
l’inquiétude, l’appréhension, la crainte, l‘effroi, la frayeur, le trac, la frousse, l’épouvante, et qui apparaît comme légère, vive, violente, effrayante…..
Ces peurs sont multiples et peuvent parfois devenir pathologiques. Il existe la peur visuelle et vestibulaire comme la peur du vide ou du néant, la peur d’anticipation qui est crée par le souvenir d’un évènement qui déclenche une anxiété profonde, la peur de l’inconnu, la survivance d’un traumatisme qui réapparaît devant une situation non maîtrisée.
On le sait, la peur peut naître d’une expérience traumatisante. Le rappel de son souvenir permet de reconnaître un péril. On déclenche au plus profond de nous même ce sentiment qu’un danger est là, à nous de fuir ou de l’affronter. Tout au long de la vie, on va faire face à différentes peurs, sociales, professionnelles, certaines sont positives et vont nous rendre fiers d’avoir devant un auditoire su surmonter cette angoisse qui parfois nous étreint.
D’autres se transforment avec l’âge, vieillir altère notre système cognitif, notre perception visuelle et auditive est modifiée, l’altération de nos sens nous fait craindre un danger qu’on neutralise ou qu’on amplifie.
La peur est consciente et inconsciente, ne dit-on que la peur n’évite pas le danger pourtant inhérent à la vie ?
Mais ne pas avoir peur peut mettre sa vie et celle des autres en danger. Alors sachons contrôler ses peurs pour ne plus avoir à les affronter.