Une société évolue, les hommes et femmes aussi, et c’est toute la complexité de la vie d’une famille recomposée. Les codes ont changé, casser une cellule familiale pour en reconstruire une autre ailleurs, autrement, en pensant que c’est le bon choix. Parfois oui, parfois non, en revanche les enfants au milieu de tout ça, est-ce que les parents y pensent ?
Eux deviennent souvent l’enjeu d’une séparation brutale, mouvementée, un élément de chantage, la privation pour certains d’être éloignés du père ou de la mère sous quelques prétextes fallacieux, en définitive ils subissent et même si ils peuvent le comprendre, la simple idée de ne plus avoir de modèle implique de ne pouvoir compter que sur soi. Se construire privé de certains repères devient un élément de stress, d’angoisse chez certains enfants, et qui peut entraîner une déconstruction puisque la parole est absente et que la pièce rapportée ne correspond pas à l’attente des enfants.
Cela pousse l’enfant au développement d’une autonomie plus précoce, à privilégier son indépendance au détriment de la cellule familiale, et avec le risque de dérapage par de mauvaises fréquentations.
En somme, on ne le répète jamais assez la parole est d’or, le conflit de plomb, si tout est bloqué pensez à la thérapie familiale.
Quand tout est possible, il ne faut rien ignorer, c’est là qu’elle prend toute sa valeur.